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Dans les vignes des seigneurs Paris Match - Suppléments spécial foires au vins - septembre 2002
Qu'ils soient nés dans le terroir ou venus d'ailleurs, ce sont des vignerons de coeur, des visionnaires qui ont réinventé la gloire de nos vignobles. Du petit sancerre de son enfance, Alphonse mellot a fait un grand vin. propriétaire d'un cru historique, Gérard et Chantal Perse l'ont voulu vin d'exception. Après les spiritueux, Bernard Magret est entré avec panache dans la légende du Bordelais. Georges Duboeuf a rendu leur âme aux dix grands crus du Beaujolais. Et Louis Latour, maison de tradition, agit en pionnier sur ses nobles terres de Bourgogne.
Son histoire s'inscrit à contre courant du parcours classique. La Sancerrois Alphonse Mellot a d'abord vendu les bouteilles des autres avant de devenir vigneron. Plus gros négociant du pays, il commercialisait, jusqu'en 1983, 15% du volume de sancerre. Une appellation que son père avait introduite à paris, en 1946, fournissant les grandes brasseries, ouvrant le premier bar à vin de la capitale, le Sancerre, avenue Rapp. La reconversion du fils tenait de la gageure. "Difficile, raconte t-il, de convaincre un banquier en lui disant : "jusqu'ici, je vendais 1,5 million de bouteilles, ja vais passer à 300 000, que je produirai moi-même"." Alphonse Mellot met sa passion au service la qualité " 15 hectolitres à l'hectare... Selectionner les premières générations de raisin. Entre 4 et 12 grappes par pieds". Ainsi élève t-on un grand sancerre. Autrefois petit vin qu'on avalait sur un crottin de Chavignol, il a pris aujourd'hui sa place dans l'élite des vins français.
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